Quand mon fils Guillaume était petit, à peine âgé de 2 ans, j’avais toutes les peines du monde de le coucher pour sa sieste de l’après midi.Son grand complice était Alban, un très grand male arlequin. Alban avait le droit de venir se coucher sur le canapé et il en prenait de la place le bougre! Un grand canapé trois places lui suffisait pour s’allonger de tout son long et il ne s’en privait pas !
Pour échapper à son lit, mon galopin de gamin venait se coucher sur le dos du chien et s’endormait ainsi en toute quiétude sa tête nichée dans le cou d’Alban. Celui-ci avait des gestes attentionnés pour son petit homme. Quand il le sentait glisser entre son dos et le dossier du canapé, avec de légers mouvements délicats de corps, il redressait la situation par petits à-coups. Il suffisait ainsi que je patiente…
Il s’agissait d’un rituel établi et impossible d’y échapper. Il ne me restait qu’à prendre Guillaume, ainsi bien endormi, dans mes bras, et de le coucher dans son lit.
Alban du haut de ses 97 cm au garrot était un amour de chien et devenait une nounou pleine de délicatesse pour les enfants.