GeneDog- La généalogie du dogue allemand et les éléveurs

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L'alimentation (Santé)

A propos d'aliments intoxiqués A partir de 1998, les éleveurs canins utilisant un aliment complet fabriqué en particulier par un industriel connu et habituellement réputé, comme source principale de nutriment (malheureusement sans morceaux de viande ou de poulet avec des risques de dilatation d'estomac sur certaines races car le chien est un carnivore exclusif)
ont noté :
- un comportement alimentaire perturbé des chiots et des chiens avec parfois le refus de consommation,
- des performances de croissance trés diminuées,
- des signes vétérinaires discrets.

Ainsi, certains élevages, issus de minutieux croisements, ont été sinistrés et leur réputation " s'est envolée ".

Evidemment, la suspicion d'intoxication d'origine alimentaire a été envisagée par certains éleveurs et ils ont changé, logiquement, de fabricant d'aliments.

A la suite de ce remplacement, les troubles du comportement alimentaire des chiens ont régressé spontanément.
Toutefois, des lots de jeunes chiots :
- ne rattrapaient pas leur retard de croissance,
- n'augmentaient plus leur masse musculaire.

Ainsi les chiots étaient, pour certains, inaptes à la vente.
Certains industriels, conscients de leur responsabilité, ont recherché des contaminants.
Toutefois, cette recherche n'a été que bactériologique (!) alors que les signes vétérinaires orientaient plus vers une origine de type intoxication chronique.

Notre consultant scientifique, le Docteur THILLIER Jean-Louis, ancien directeur du laboratoire de recherche de physiopathologie digestive de l'Université François Rabelais et membre de la société Fran?aise de Toxicologie (ARET) a immédiatement évoqué une intoxication chronique :

- par les cyanures,
- par les mycotoxines et, essentiellement, les trichothécénes (vomitoxine=DON ; T-2 ; 15-acetyl-DON)
d'autant plus que ce chercheur avait été contacté pour des dossiers identiques concernant une vingtaine d'élevages bovins, un élevage de porcs, un élevage de poulets.

Le Docteur THILLIER Jean-Louis n'a pas conseillé dans un premier temps :
- de rechercher l'azote total et les acides aminés soufrés pour éventuellement détecter une détoxication ? l'ammoniac de matières premières moisies,
- de valider la valeur alimentaire de la ration totale en fonction des valeurs d'analyse élémentaire (le fabricant ayant des techniciens vétérinaires rompus à ces problèmes).

Notre consultant scientifique nous a conseillé de choisir un vétérinaire toxicologue pour nous aider et établir les preuves. Ce conseil était trés judicieux car, par Internet, nous avons découvert l'utilisation récente du lin dans les aliments pour animaux. Or, le lin posséde des facteurs antinutritionnels dont :
- les molécules cyanogénes (" cyanures ") avec un taux légal à ne pas dépasser,
- des phytooestrogénes.

Surtout, pour réduire les coûts de fabrication, le lin peut provenir de pays ou d'industries du textile et des peintures où il n'y a pas d'obligation de lutter contre les moisissures.

Ainsi, on note souvent des taux d'ergostérol élevés (prouvant la présence de moisissures) avec l'éventualité de la présence de mycotoxines dont les trichothécénes (en particulier la vomitoxine) pouvant expliquer les symptômes décrits dans certains élevages en synergie avec d'autres toxines. C'est la raison pour laquelle les revues agricoles, depuis quelques mois, publient des avertissements.

Un article de presse récent pose les vraies questions en écrivant :
" Une matière réputée saine, loyale et marchande peut contenir des mycotoxines autres que les Aflatoxines interdites. Les fabricants d'aliments pour animaux voudraient plus de garanties réglementaires. " et de poursuivre :

" Des porcs qui respirent mal, des poulets qui perdent l'appétit... et si les responsables étaient des mycotoxines contenues dans l'aliment ? ".
La lecture de cet article montre l'absence des éleveurs canins et félins des préoccupations générales.

Normal me direz-vous ! Trés occupés par la championnite, les colifichets pour les chats, la dégradation des élevages voisins, etc...
l'éleveur canin et félin français reste trés individualiste et l'environnement pratiquant le " diviser pour régner " facilite cet état.

Devant cette récente pression médiatique pour les mycotoxines et le lin, on peut comprendre que la Commission de Bruxelles a supprimé les aides communautaires pour le lin.

Au lieu de chercher la " petite bactérie ou le gros virus " dans les élevages touchés, les "éleveurs " auraient dû :

faire une cellule de crise avec les membres du bureau pour nommer un expert vétérinaire à orientation toxicologique,
cotiser à des assurances professionnelles car la procédure est toujours longue et coûteuse (surtout dans l'éventualité d'une mauvaise foi du fabricant),
s'entourer de consultants scientifiques étant vétérinaire et/ou biologiste et/ou compétent en santé publique,
s'entourer de consultants juridiques spécialisés en droit Européen (car les industriels sont des entreprises multinationales).

A propos d'alicaments
Les multinationales de l'agroalimentaire " ne veulent que du bien ? nos chiens et à nos chats " et proposent de plus en plus des aliments qui nourrissent et guérissent : les alicaments. Le concept issu du Japon s'est enraciné aux Etats-Unis et attire maintenant les éleveurs canins et félins européens.

Même phénoméne chez l'homme avec l'apparition, par exemple, d'un lait pour prévenir les maladies coronariennes, lait comprenant des acides gras polyinsaturés de la série " Oméga-3 " (Nestl?).

Même phénoméne chez le chien avec l'addition, par exemple, du lin comprenant de hautes doses d'acides gras polyinsaturés de la série " Oméga-3 ".

Pourtant, chez l'homme, dans nos journaux, on commence à divulguer et à accepter l'évidence : " malgré leurs petits plats onctueux mitonnés façon bourgeoise, les Français sont, aprés les Japonais, les mieux protégés contre les maladies coronariennes.

Le taux de mortalité dû à ces troubles est, en France, trois fois moins élevé qu'aux Etats-Unis où l'obsession anticholestérol est à son comble. Les américains eux-mêmes s'interrogent : comment les français peuvent-ils survivre ? leur nourriture ?
Les Gascons dont chaque repas quotidien est extrémement riche en graisses animales meurent quatre fois moins d'attaque cardiaque que les paysans du Middle West ! (l'Express -1992) ".

Pour le Pr APFELBAUM, éminent pionnier de la nutrition dans le monde, il faut " rassurer d'abord une grande majorité d'entre nous sur le danger, ou plutôt l'absence de danger du cholestérol, molécule stable et inoffensive, promue injustement au rang d'ennemi public. Et, ce faisant, nous réconcilier avec notre alimentation.
Inciter, ensuite, ceux d'entre nous, minoritaires, mais qui sont réellement menacés, à connaître le danger pour mieux le contrôler.
De 1 à 2 % de la population française a de vrais problèmes de cholestérol. Laissons les toubibs les dépister et les soigner. Et foutons la paix aux autres. "

Idem pour nos chiens et chats !

Pour nos chiens, qui sont exclusivement des carnivores avec un systéme digestif trés adapté à l'ingestion de proies, on a provoqué des pathologies iatrogénes en remplaçant sa nourriture naturelle par des aliments artificiels à base de céréales et de légumes bourrés d'antinutriments et trompant sa mécanique digestive ( cause sur certaines races d'une majorité de dilatation d'estomac).

Cette mode révéle plus que tout autre la stupidité irritante de la machinerie sociale. Sur " la grande trouille " de nos éleveurs se sont concentrés les intérêts :

des firmes agroalimentaires,
des firmes pharmaceutiques,
des médias,
qui bâtissent une colossale montagne d'obstination et de conviction. Ainsi, les découvertes scientifiques ne peuvent pas franchir la montagne, à peine une colline car le discours scientifique fait appel au bon sens et apparaît " emmerdant ", surtout long et compliqué (avec des risques de maux de têtes.....).

Nos firmes agroalimentaires utilisent nos jeunes diplômés des écoles de commercialisation qui manipulent trés bien le discours de terreur qui passe pour être progressiste, surtout court donc peu fatiguant, et apparemment brillant pour les crédules : au total, les médias raccourcissent et simplifient.

En Europe, nos éleveurs et clients sont donc attirés pour nos chiens et chats par des alicaments vendus avec promesses de santé vétérinaire précises (exercice illégal de la médecine vétérinaire ?).

Pour preuve, le succés d'une marque d'aliment qui lance un nouveau concept pour les grandes races afin de les protéger contre les troubles du squelette. En fait, la lecture minutieuse de la brochure révéle pour les " problèmes héréditaires des articulations... " Ouf ! La nouveauté : l'apport de chondroïtine.
Il était plus sage de nous dire tout de suite que le produit n'est autre qu'une molécule tombée dans le domaine public, en France, le structumé, médicament de l'homme ? une époque où la sécurité sociale ?était riche et remboursait sans preuve.
Ce " médicament " sûrement modeste car encore remboursé en 1999 à 35 % ne pourra pas perdurer car le Vidal n'indique même pas de pharmacocinétique, ni de mode d'action...

Nos organismes de tutelle de pourront plus prendre les éleveurs pour des imbéciles ou des gens crédules !

(Note : STRUCTUME à base de sulfate de chondroïtine sodique, destiné au traitement d'appoint des douleurs arthrosiques. L'acide chondroïtine sulfurique est le constituant essentiel de la substance fondamentale osseuse et cartilagineuse. cf Vidal)

[PE1]
A propos du Prion = " Vache folle "
C - CC

Dés 1990, les journaux scientifiques vétérinaires publient des cas, chez les chats et les chiens " de maladie de vache folle ", animaux nourris exclusivement avec des aliments artificiels (contenant de la farine contaminée).

Les références :

A spongiform encephalopathy in a cat
Leggett MM...
Vet Rec 1990 Dec 15 ; 127(24) : 586-8

Puis :

Naturally occurring scrapie-like spongiform encephalopathy in five domestic cat.
Waytt JM and al.
Vet Rec 1991 Sep 14 ; 129 (11) : 233-6

Et :

Mad cow disease in the cat
Moennig V
Tijdschr Diergeneeskd 1992 Jul 15 ; 117(14) : 412-3

Et :

Case of feline spongiform encephalopathy in a 5-year-old cat
Garosi, L...
Pratique Médicale et Chirurgicale de l'Animal de Compagnie 1998 ; 33(N4) : 325-8

Et :

The Pet Food Industry Helps Protect Cats from BSE (Jim Corbin) Department of Animal Sciences, University of Illinois Et :

Dogs susceptible to " mad cow " disease London 28 Agence France Presse : 1992 - " The presence of fibrils, said the scientists, confirmed that some of the brains showed signs of a canine equivalent of mad cow disease " Et :

Tests on Labrador could prove BSE has spread to dogs Daily Telegraph, 29 April 1997 Et :

Vacuolar neuronal degeration in young rottweiller dogs Meier W.A...
The American Association of Vet Lab Diagnosticians, 1997

Etc....

Toutes ces publications issues de revues ayant un comité de lecture de niveau international, irréprochable, ont été ignorées par nos vétérinaires et nos médias de même que par nos organismes de tutelle. Troublant aprés les affaires du sang contaminé, de la Dioxine, de Coca-Cola, etc...

Ce mutisme est d'autant plus inquiétant que :

Fatal spongiform encephalopathy in a patient who had handled animal feed
In The Lancet 2 november 1996.

Nous avons d'ailleurs noté un cas pouvant confirmer ce concept, à notre conférence en décembre 1998, à Rennes, au Novotel (Conférence du Docteur THILLIER Jean-Louis, suite à ses interviews dans Ouest-France et d'autres journaux et son invitation au journal télévisé).

Comme pour le sang contaminé, avec nos faibles moyens, nous sommes déterminés à poursuivre notre enquête et à saisir les instances juridiques, si nécessaire, d'autant plus qu'un cas d'homme et de chat ont développé simultanément la nouvelle forme de maladie de Creutzfeldt-Jakob (voir The Lancet october 3, 1998 page 1116).

En France, tout va bien comme chacun le sait. Nos frontières arrêtent aussi bien le nuage de Tchernobyl que le prion. Il est quasiment impossible d'aborder ce sujet devant des vétérinaires.

Prend-on nos éleveurs pour des imbéciles ?

Pourquoi, régulièrement, de nouveaux cas de " vache folle " en France ? (71 cas recensés officiellement). Depuis deux ans, et en particulier à la conférence du SDECCO de décembre 1998, notre consultant scientifique avait apporté des éléments prouvant que la production de farines de viande dans les usines françaises d'équarrissage ne respectait pas le cahier des charges de la Commission Européenne.
Plus grave, pour notre consultant, notre production de farines de viande ne pouvait pas contrôler totalement l'éradication du prion. Volonté politique ?

Mauvaise estimation du Dr DORMONT du Commissariat Atomique et responsable du Comit? de " spécialistes " (ce dernier a d'ailleurs été le dernier récalcitrant à accepter l'hypothése de PRUSINER, récent prix Nobel (à savoir une protéine infectieuse remettant en cause la théorie Pasteurienne et non pas un virus).
Ainsi, parallélement aux bulletins et discours rassurants de nos ministres, nous avons continué dans les usines françaises d'équarrissage à utiliser des pratiques dangereuses, sévérement critiquées depuis quelques années et même interdites par la réglementation communautaire.

La plupart des éleveurs canins et félins étant informatisés et branchés sur le site Internet Europa peuvent consulter le rapport accablant rédigé par les trois inspecteurs de l'Office alimentaire et Vétérinaire de la Commission Européenne qui ont été chargés d'une mission de surveillance en France, du 19 au 20 août 1999.

A mon avis, ce dossier dépasse en gravité celui du sang contaminé. Que fait notre agence de surveillance des aliments ?

Pourquoi cette nouvelle agence ne présente pas un vrai plan d'action pour interdire (et surtout contrôler) la pratique habituelle de recyclage des boues et matières interdites souvent " dégoûtantes " collectées dans les installations d'épuration des eaux usées des usines de transformation de déchets animaux ?

Pourquoi cette nouvelle agence ne présente pas un vrai plan d'action pour interdire (et surtout contrôler) encore certaine pratique plus marginale mais impensable à l'orée du troisième millénaire de recyclage des eaux de fosses septiques des usines de transformation de déchets animaux ? Sommes-nous dirigés ?

Cependant, félicitons le courage de la DGCCRF qui a fait correctement son travail et a objectivement fait un rapport accablant délivré pendant les vacances d'été. Les manquements dans les contrôles en France deviennent intolérables et certains éleveurs, de plus en plus nombreux, demandent si ces manquements ne sont pas en partie la cause de maladies infectieuses de plus en plus courantes et graves dans les élevages.  

En particulier l'utilisation d'antibiotiques de plus en plus puissants avec l'apparition de souches bactériennes résistantes ; pourquoi le Ministère de l'Agriculture ne propose pas des Références Vétérinaires Opposables comme pour les Médecins ?

en particulier une sélection de nos étalons dans certaines races qui ne s'effectue souvent que sur la morphologie, ce qui restreint la diversité biologique. Il faut impérativement que le futur président de la SCC impose à ses juges une meilleure sélection s'effectuant aussi et notamment sur : la " sociabilité " du chien (critère le plus apprécié des clients) la qualité du travail du chien en fonction de son appartenance à tel ou tel groupe. La liste peut encore s'allonger, mais il faut savoir s'arrêter.